Les chefs des Collectionneurs s’engagent à réaliser leur bilan carbone d’ici 2024

D’ici fin 2024, l’ensemble des 284 tables des Collectionneurs devront avoir réalisé leur bilan carbone via le calculateur spécialisé Clorofil. L’annonce en a été faite lors du déjeuner annuel du groupement qui se tenait le 5 juin, journée mondiale de l’Environnement, chez Hectar, campus de formation entrepreneurial et tec dédié à la transition agricole. Une première étape préalable au ciblage des objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre. Dans les HCR, ils sont générés principalement par l’énergie, les achats, l’exploitation, les déchets et la mobilité.

D'ici fin 2024, l'ensemble des 284 tables des Collectionneurs devront avoir réalisé leur bilan carbone via le calculateur spécialisé Clorofil. L'annonce en a été faite lors du déjeuner annuel du groupement qui se tenait le 5 juin, journée mondiale de l'Environnement, chez Hectar, campus de formation entrepreneurial et tec dédié à la transition agricole. Une première étape préalable au ciblage des objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre. Dans les HCR, ils sont générés principalement par l'énergie, les achats, l'exploitation, les déchets et la mobilité.

Autour de Xavier Alberti, président de Majorian et d'Alain Ducasse, une soixantaine de chefs français et italiens des Collectionneurs pris en photo le 5 juin dans un champ appartenant à Hectar, établissement privé d'entrepreuneriat agricole, créé dans les Yvelines par Audrey Bourolleau (épouse de Xavier Alberti) et Xavier Niel. Hectar dispose d'une ferme pilote et de 250 hectares de terre. Crédit : Sadiksansvoltaire.

« Pour réduire ses émissions carbones il faut d’abord les mesurer. Voilà pourquoi le calcul du bilan carbone est désormais un engagement structurant de la communauté des Collectionneurs », affirme Carole Pourchet, la directrice générale du groupe Majorian, bouquet de services regroupant, outre Les Collectionneurs, Cadhi (achats), JobHospitality (recrutement) et Clorofil (calculateur d’impact carbone).

A terme, cette nouvelle exigence de bilan carbone, propre aux Collectionneurs, ne concernera pas que les restaurants.  Elle s’appliquera aussi aux hôtels et aux maisons d’hôtes membres du réseau.

Ce bilan constitue donc la première étape, le passage obligé, qui doit permettre aux hôteliers-restaurateurs des Collectionneurs d’identifier  « facilement », assurent ses promoteurs, le type d’émissions – directes et indirectes – sur lesquelles ils pourront agir à court, moyen et long terme.

Dans leur activité, les cinq principales sources d’émission de C02 ne constituent pas, en soi, une surprise. Il s’agit de l’énergie, des achats, des déchets, des prestations liées aux opérations et des mobilités. Y compris celles des clients. Plus inattendue pourrait être la part que pèse chacune de ces sources dans l’inventaire.

A ce stade, tant que ce bilan n’est pas effectué, difficile d’établir des objectifs ciblés et chiffrés de réduction d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

Mais cela, bien entendu, ne dispense pas de prendre sans attendre des initiatives anti-CO2. D’autant qu’à l’heure actuelle, ce reporting carbone n’oblige que les entreprises d’au moins 500 salariés (250 dans les DOM).

Les intérêts de ce calculateur Clorofil pour les adhérents des Collectionneurs sont multiples. Il intègre les spécificités des HCR. Il est simple d’utilisation (contrairement à un bilan classique, plus contraignant). Et il est gratuit. Tant pour le calcul initial que pour les phases de conseil et d’accompagnement. Il peut également permettre à chaque établissement de se comparer à ses pairs. Et il pourra fournir une « feuille de route » de réduction des GES. Et proposer également de financer des projets de séquestration carbone pour « compenser » une partie des émissions résiduelles.

Cette phase bilan est d’ailleurs riche d’enseignements et même de révélations surprenantes… Comme nous le confiait (notre article paru en janvier 2023), Sylvain Morin, directeur du Relais Thalasso Ile-de-Ré – hôtel Atalante à Sainte-Marie-de-Ré. Cet établissement a été l’un des tout premiers utilisateurs de Clorofil.

Majorian est d’ailleurs à l’origine de la plateforme Clorofil. Avec l’idée d’apporter un service, assez complexe, mais pensé pour les HCR et en partie par eux. Et devenu accessible grâce à l’expertise de ClimateSeed. Ce spécialiste de la compensation et de la mesure des émissions carbone a obtenu de l’Ademe la certification méthodologie Bilan Carbone.

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